• Instants fragiles

    Photo D'Inés

    Je t'ai croisé tu ne m'as pas vue

    Homme ou femme en  pierre

    Je suis restée pendue à tes yeux

    Courbes exquises et regard fier

    Quand tu les avais vert des cieux

    Attendre que l'obscurité s'épanouisse

    Je suis restée sur tes cils quand toi tu es déjà parti

    Pour que deux êtres se perdent

    Dans une mers de navires qui chavirent

    Leurs songes ne sont que désirs

    De dormir à la belle étoile

    Sur les filets d'un port langoustier

    Toi et moi on aimait ce jeu de palet

    Où nos mains faisaient semblant de se croiser

    Et moi je rêvais pour toi d'un palais

    Où les bruits des vagues retentissaient dans mon coeur

    Mon coeur qui se reposerait dans un  lit à baldaquin

    En espérant de toi un don juan un coquin

    Un gardien de la presqu'île un marin

    Qui viendrait me lire l'histoire du pêcheur d'Islande

    Côtoyer tes eaux douces et tes rivages

    Et même les mots de ce prêtre du nom d'Ernest

    Parlant de la vie de jésus et des ravages

    Des esprits rebelles et funestes

    Parlant à la fois  de la mouette et la croix

    J'aimerais dans ta vie faire naufrage

    Comme ces histoires « il était une fois... »

    Si seulement tu me suivais dans ce royaume sous la mer

    Deux amants libres comme l'air

    Deux échos vibrant comme chair

    Mais tu me dis que l'amour est jaune

    Quand moi je le dessine en fleur bleue

    En coeur rouge comme ....

    Le rhum

    Vivre l'amour de travers

    Est-ce possible de tout foutre en l'air

    Pour un regard pour une main

    De vivre l'instant présent follement

    De vivre intensément notre romance

    La passion est elle dangereuse

    Et nos liaisons sont elles des lésions

    L'amour si orageux

    Pourquoi tant d'allusions

    Les frustrations sont nos clous

    Pourquoi ne pas enfin dire

    Que j'aimerais ta morsure ans mon cou

    Cet espoir qui nous rend fous

    Cessons de nous mentir

    Parlons un peu de nous

    Tes mots sont de charme

    Mes maux sont mon arme

    Mémoire oublié, phrase évitées

    Les larmes ne cessent de couler

    Et diluer les lettres que je t'écrivais

    À ton sourire je m'offrais

    Si tes lèvres je peux toucher

    De mes doigts qui cherchaient

    Ton corps je veux aimer

    Ton coeur je me veux mimer

    Pour nous faire rimer

    Juste une nuit pour une étoile

    Sur nos fronts ...ruisselants

    Est-ce trop demander ??

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Mars 2006 à 14:40
    :))
    ça y est, j'ai enfin retrouvé le lien ;) Je reste à nouveau subjugée par le texte, qui est fabuleusement écrit :))
    2
    Vendredi 12 Mai 2006 à 11:30
    ah!!! ces écrits ils servent bien
    pour des amnesiques.....au moins là on saura dter nos amours...:)
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